Comme l’HAS le rappelle, l’examen d’une douleur du genou, qu’elle soit traumatique ou non, est avant tout clinique. En fonction des constatations suite à l’interrogatoire, l’inspection, la palpation et la mobilisation, le médecin établira des hypothèses diagnostiques, et si besoin s’aider d’examens d’imagerie (radiographie, scanner, IRM, échographie) pour confirmer son diagnostic.
Après un traumatisme du genou (ex : chute, choc..), les douleurs sont quasiment systématiques.
Les diagnostics à évoquer suite à un traumatisme sont :
- Lésions tendino-musculaires
- Lésions méniscales
- Lésions ligamentaires (ex : atteinte du ligament croisé antérieur (LCA). Certains sports sont plus à risque de rupture de LCA : ski, football…)
- Fracture
- Luxation
- Lésion du cartilage (chondropathie, arthrose)
- Douleur projetée (qui vient d’ailleurs : hanche, lombaire…)
- Aucune lésion
Si un examen d’imagerie est indiqué par le médecin, en première intention, il s’agira d’une radiographie du genou en charge (position debout). C’est un très bon examen, facilement accessible, faiblement irradiant, peu couteux, et qui permet de visualiser de nombreux éléments : fracture, arthrose, ostéonécrose, épanchement, déplacement des os, calcifications…
La plupart du temps, la radiographie, couplée à l’examen clinique, est suffisante.
L’IRM, le scanner ou l’échographie du genou sont rarement indiqués, bien que trop souvent réalisés ! Ces examens pourront être utiles en cas de doute à l’examen clinique, d’évolution non favorable ou quand les radiographies n’expliquent pas les symptômes.
En résumé :
- L’examen clinique tout le temps
- La radio de temps en temps
- L’IRM, le scanner et l’échographie rarement
Source : HAS et conseil national professionnel de radiologie et imagerie médicale : Pertinence de l’imagerie en cas de gonalgie chez l’adulte.